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La Gazette des Félines
26 avril 2020

La Gazette d'un confiné 5ème semaine

Lundi 20 avril : La 5ème semaine de confinement commence avec une bonne séance d'activités physiques en chambre, après le petit déjeuner et la lecture de la presse quotidienne. Peu de place pour le sport en ce lundi matin, mais quand même, un article sur le CSP qui compte bien conserver une partie de son effectif pour la saison prochaine, et un autre sur le Limoges Hand 87 qui accède à la ligue professionnelle. Il va y avoir de la concurrence au Palais des sports certains soirs.

Puis je vais à la Poste Carnot pour envoyer un paquet en vue de l'anniversaire qui approche d'une belle fleur de muguet qui va avoir 5 ans, Distance sociale sur le trottoir et entrée sélective en fonction des opérations à réaliser. Je me bats avec un automate récalcitrant pour faire le bon d'envoi, puisque les agents postaux semblent ici uniquement pour régir le bon déroulement des opérations . Ensuite direction Carrefour, vite fait, pour réalimenter un peu en légumes en attendant la livraison de la Terre en Partage, et aussi des fraises pour.

L'après-midi est consacrée à un peu de lecture, une belle bataille contre les bambous et surtout leurs racines qui filent sous l'olivier du Japon et menacent de l'étouffer.

Hier, à Beaumont, Anne Marie est allée au WC et sur la seconde marche, elle a vu un gros tas de terre. Se demandant, ce que Bertrand faisait comme travaux, elle lui a posé la question. Rien a-t-il répondu. Ils ont donc regardé ce tas qui ressemblait à celui d'une taupe et ils ont enlevé la terre et trouver dessous un trou et une cavité assez vaste pouvant contenir sans difficulté un rongeur ou autre animal souterrain. Avec des pierres et du ciment, Bertrand a fait du mortier et rebouché le trou. Reste à savoir si une nouvelle tentative de sortie se produira !!!

 

Mardi 21 avril : Ce matin, nous avons 3 kg de fraises, achetées hier, à préparer pour la confiture. Il ne faut pas baisser la garde, avec le confinement, et préparer la consommation future des délicieuses confitures de Fanou.

Cette après-midi, visite à Odile Charvault qui s'inquiète pour sa déclaration d'impôts : je monte dans la voiture, je me gare devant sa porte que je pousse avec le pied, je reste avec elle ½ heure, à bonne distance et retour, sans autre contact. Puis en rentrant, activités cérébrales, mots croisés, préparation d'une homélie à partager avec les paroissiens et écriture de la gazette.

Émission sur Arte : « Tous surveillés : 7 milliards de suspects » sur la place de plus en plus grande de l'intelligence artificielle sur la surveillance des villes et donc des citoyens. Au moment du débat sur le traçage des déplacements pour lutter contre le Covid, cela a de quoi faire réfléchir !!! L'émission qui suit sur l'intelligence artificielle fait froid dans le dos. Est-ce cela que nous voulons ? Pas sûr.

Un site à consulter : http://chansonsjflv.pusku.com/index.html, des chansons écrites, composées et chantées par Jean François Le Van, un ami de Limoges.

 

Mercredi 22 avril : Marche jusqu'à la pharmacie Labussière pour renouveler une ordonnance de Fanou, puis déjeuner sur la terrasse : choucroute et vin rosé « clairet » de Bordeaux (voir vendredi 17/04). Excellent.

Pendant que nous mangeons, nous voyons la grue du chantier de la Villa Robert (maintenant Maison de l'Enfance) se remettre en marge. Cela faisait cinq semaines qu'elle se contentait de tourner au gré du vent. Ca sent la reprise du chantier, au moins pour les maçons.

Cet après-midi, je vais à la Terre en Partage pour chercher la commande de tous mes clients : avec nous, je gère 13 bons de commande. J'espère que cette fois la commande sera complète. N'étant pas sûr, d'avoir une bon motif « dérogatoire » pour y aller – c'est quand même à 13 km de la maison – je passe par des chemins détournés, Soudanas, l'arrière de Panazol, pour rejoindre le golf de la Porcelaine et saint Just le Martel. Et zut, le coup de chaud de la semaine dernière a bloqué la maturation des fraises et des petits pois et donc il n'y en a pas. Et même les radis et les épinards ne sont pas en quantité suffisante pour toutes mes demandes. Par contre, nous débordons de salades, parce que en sus de celles commandées cette semaine, ils nous ont remis celles commandées et livrées la semaine dernière. Bon, ce sont des débutants, courage. Un peu dépité, je rentre à Limoges par le même chemin et fait la tournée de mes « clients », en racontant les soucis climatiques des fraises et des petits pois. Pour les petits pois, je peux comprendre, mais des fraises on en trouve partout ! Mais peut-être que la fraise limousine de Saint Just est plus fragile !

En soirée, nous voyons passer devant la maison les amis Le Van, lui est inspecteur d'académie, auteur, metteur en scène, acteur de théâtre et auteur compositeur de chanson (voir mardi 21), elle professeur de Français à Limosin. Nous papotons un bon moment de leur confinement et de la préparation du retour en classe pour un inspecteur d'académie !!!

 

Jeudi 23 avril : petite marche ce matin, jusqu'à la pharmacie Labussière pour compléter une ordonnance pour Fanou. Peu de monde dans les rues et dans les magasins. Je jette un œil à Super U pour constater que comme à Carrefour Market en début de semaine et encore avant, il y a pénurie de farine. A croire qu'ils se sont tous mis à faire leur pain à la maison !!!

En rentrant, nous avons un appel video de Malo avec qui nous discutons un bon moment, en lui lisant quelques livres. Nous faisons de même en fin d'après-midi avec Clément et Alexandre.

L'après-midi, je passe un peu de temps à préparer un dossier sur les déplacés internes au Burkina Faso, suite aux attaques terroristes, pour la pastorales des Migrants.

Le soir Scrabble, nous délaissons de plus en plus les infos à la télé, très répétitives et trop pleine d'experts compétents en tous genres et certains qu'eux, ils auraient tout prévu comme il faut.

 

Vendredi 24 avril : Un vendredi placé sous le signe du jardinage (encore!). Avec la pluie du week-end dernier et la douceur qui persiste, l'herbe pousse vite. Donc, place à la tondeuse, avec un soin particulier sur les bordures qui ont été oubliées la dernière fois. Et cet après-midi, je vais prêter assistance à une personne vulnérable, à savoir aller au 37 pour couper l'herbe qui a un mètre de haut par endroit, essayer de contenir l'invasion du lierre et d'autres plantes invasives et accessoirement planter les semis de potimarrons qui ont germer à la maison.

 

200420 Louis de Terris

A la mi-journée, je reçois sur Whatsapp, je reçois le message suivant « Bonjour, comment vas-tu, je suis Anila ». Un instant d'hésitation et je réponds « bonjour, es-tu la femme de Pierre de Terris ? » Eh oui, c'est la seule Anila que je connaisse ! En retour, je reçois deux photos et deux videos d'un charmant bambin, bien joufflu, comme Alexandre ! Et elle réponds « oui ». Comme premier contact, c'est assez sympa. Du coup, nous appelons et passons un bon moment avec Marie Noëlle, Anila, le petit Louis, et aussi Cécile et Michel qui sont confinés au Plan. Ils étaient là-bas, pour chercher une maison à acheter pour Michel, qui veut quitter la région parisienne et sont restés sur place le 17 mars.

 

Samedi 25 avril : Vivre le confinement avec Fanou à la maison est un bonheur vrai et gastronomique. Tous les jours, j'ai droit à un nouveau plat ou un gâteau : cake aux asperges, brownie, pintade avec sauce au Roquefort, pour ne citer que quelques exemples. Nous avons aussi fait quelques confitures de fraises et ce matin, Fanou a fait une première tournée de gelée de roses.

L'après-midi, les velléités de jardinage sont rapidement douchées par un premier orage qui arrose gaiement et sera suivi par un second plus vigoureux. Du coup, je monte dans la chambre de Pierre Olivier pour démonter le bureau qui ne se laisse pas faire facilement. Puis le soir, nous regardons un documentaire sur la Nouvelle Zélande ; c'est bien loin et très joli.

 

Dimanche 26 avril : Messe à saint Paul Saint Louis à 9h30, nous sommes quatre, le Père Jean Michel Bonnin, deux diacres, Patrick Brilleaud et moi, et Fanou. Toujours bizarre d'être si peu nombreux dans une grande église ; quand cela prendra-t-il fin ? Encore que ici, tout le monde participe, c'est assez vivant. Jean Michel qui célèbre des obsèques pratiquement tous les jours est souvent face à deux ou trois personnes, voire hier une seule. Difficile aussi ces funérailles en quasi huis-clos.

L'après-midi se déroule avec trois vidéo-conférences pour l'anniversaire de Lily d'abord, puis avec deux couples de fiancés qui préparent leurs mariages, en repoussant les dates initiales prévues en juillet et repousés au 23 octobre pour l'un et à une date encore à chercher pour l'autre, la jeune femme étant d'Argentine et la venue de la famille étant problématique en cette période.

Et pour passer la soirée, au théâtre, Fanny de Pagnol, suite de Marius. Belle histoire !

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